Six Feet Under

Alalala.... Je ne pouvais pas faire l'impasse sur cette série ô combien géniale.
C'est mortel. (humf!)

Je ne vais pas vous faire la bio de l'histoire, les sites de fans s'en charge si bien, eh puis au gré de ces 5 saisons tout change ça serait trop long.

Decidement ce n'est pas une série comme les autres, exit les rires pré-enregistrés, les sketches bidons ou autres rebondissements prévus. Bonjour la folie douce, le cynisme, les sarcasmes, la méchanceté sournoise et au final cette jubilation de les voir s'aimer, se déchirer, rire et pleurer dans un univers où la mélancolie et les mots "je suis désolé" sont rois. Mais le réalisateur pousse le délire encore plus loin, utilisant le même procédé que dans son précédent "American Beauty" : le "rêve éveillé", qui souvent tient plus de l'auto-flagellation mentale plutôt que de la petite maison dans la prairie. Souvenez-vous ce bain de pétales de roses, si attrayant, sensuel ac cette blonde prête à assouvir les moindres désirs de Lester. Ou encore le principe du "regardez plus près ce qui se passe dans cette famille apparement heureuse".

Prendre tout au 2nd voir 3e degré, ne pas se dire "oh c'est blessant venant d'elle, si douce d'habitude...." mais plutôt "ahahahahahaha la garce, elle est diabolique!".

On pourrait aussi se dire que mis à part le thème de la mort rien d'autre ne serait aborder, mais que neni mes enfants! Tout y passe: adultère, sectes, orientation (sexuelle ou non), homosexualité+homoparentalité, sexe, drogues, violence, prostitution, fausses couches...... que l'Amérique puritaine s'isole!

Ah et puis les morts, toutes différentes, plus ou moins macabre, rigolotes (eh oui dans cette série on rit de la Mort, pk s'en priver ds tt les cas on y passera ts), presentant tel un prologue le fil conducateur de chaque épisodes (certaines resteront mythiques à mon goût, le mort en kit par exemple). On peut ici applaudir les maquilleurs, certaines étant d'un réalisme (là encore resteront en mémoire celle d'un mec tabassé pck homo, ou celle d'une femme qui après être sortie par le toit ouvrant de la limousine bouteille à la main, se mange un panneau dans la figure à 60km/heure).

Voilà mon petit speech fini, cette série m'aura ouvert les yeux sur certaines choses, un peu trop même malheureusement, mais j'aurais appris ce qu'est que le "tour de ronde", que l'ecstasy à 60ans est déconseillée ou encore qu'un rafermissement du vagin est plus que bénéfique arrivé un certain âge.... je vous laisse méditer là-dessus.

Thomas Newman, Six Feet Under Main Theme.